Les produits pierre-papier qui offrent un bon rendement

Beaucoup se sont tournés vers les produits pierre-papier pour faire davantage progresser leur trésorerie sans avoir à s’alourdir de contraintes quelconques. Si certains d’entre eux ont subi un ralentissement pénalisant au cours de la période d’économie en crise, d’autres ont cependant continué à produire des rendements stables et toujours satisfaisants. Voici ces rendements pour l’année 2020.

 

Les SCPI : toujours performantes avec 4.18% de TDVM

Ce sont les sociétés civiles de placement immobilier qui se sont démarquées sur le marché pierre-papier tout au long de cette période de crise de 2020. Leur excellent rendement n’a pas fléchi puisqu’il a franchi le seuil des 4%, soit 4.18% contre 4.41% en 2019.

Si l‘on décortique ces résultats SCPI par SCPI, on relèvera même des taux de distribution de plus de 10% comme c’est le cas pour Eurion, et de plus de 6% pour certains jeunes actifs récemment lancés sur le marché.

 

Les OPCI : un rendement négatif

Les organismes de placement collectif immobilier en revanche ont vu leur rendement dégringoler et descendre même en dessous de 0. Celui-ci est de -1.54%. Il s’agit de la moyenne pour tous les OPCI ; cependant, certains de ces actifs sont tout de même sortis du lot et affichent un excellent taux qui est de plus de 4.5%, voire de plus de 5% pour certains d’entre eux.

En période saine, le rendement des OPCI est nettement meilleur. Cela s’explique du fait de la constitution complexe de leur patrimoine, via une hybridation comme suit : immobilier, produits boursiers et liquidités.

 

Pierre-papier : est-il recommandé d’y souscrire même en temps de crise ?

Ce sont des professionnels en parfaite connaissance du contexte économique et des multiples atouts de l’immobilier qui pilotent ces produits pierre-papier. Comme indiqué plus haut, ce sont les SCPI qui sont les plus intéressantes à souscrire même en période de forte turbulence. Elles sont adossées à la « pierre » en effet qui, une fois de plus, a su démontrer son invulnérabilité. Les SCPI sont également préparées à toute éventualité de ralentissement, voire de blocage lié à différentes origines. Exemple : blocage conjoncturel ou provenant du locataire lui-même, d’où impossibilité de s’acquitter de ses loyers. Ainsi, les SCPI ont démontré une fois de plus leur capacité à maintenir le versement des dividendes auprès des investisseurs porteurs de parts même si la crise a fortement généré de lourdes fractures sur le système économique entier.

Quant aux OPCI, certains d’entre eux ont su émerger au passage de la crise. Toujours est-il qu’ils méritent d’être examinés à la loupe avant de faire partie du portefeuille de placement puisque ces rendements pourraient ne pas toujours être maintenues au fil des ans. Les OPCI ne reposent pas seulement que sur de l’immobilier, mais aussi sur des valeurs mobilières qui sont très volatils.

 

Comment placer de la pierre-papier dans son portefeuille de placement ?

Les SCPI peuvent être souscrites à volonté, à condition qu’elles répondent au profil et aux attentes de l’investisseur. La diversification est recommandée dans ce cas. Quant aux OPCI, ils sont à souscrire avec parcimonie : pas plus de 15% de ces actifs dans un portefeuille. Ils sont en effet destinés à optimiser le rendement de ce dernier, en particulier en période saine.

La meilleure manière de profiter de la pierre-papier est avant tout de demander l’avis d’un conseiller financier ou d’un CGP indépendant qui sont en connaissance des potentiels et des limites pour chacun de ces actifs. Ils sont en mesure d’anticiper les risques par rapport à la conjoncture sur le court et le moyen terme. Quoi qu’il en soit, ces actifs demeurent intéressants puisque leur rendement s’analyse non pas sur l’année mais sur le long terme, soit sur 10 ans à 15 ans.

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